Même si un père peut être là

Publié le par HélèneMêmesi


Un père peut être là.
Avant de naître parents. Pendant la grossesse. Le jour de l’accouchement.
Un père peut être là.
Porter les enfants. Changer les couches. Préparer des repas. Raconter des histoires. Étendre des machines. Jouer au dehors, au dedans.
Un père peut être là.
A l’entrée de la crèche. A la sortie de l’école. Au début de l’été. Au milieu de la nuit. A la fin de la journée. A l’aire de jeux. Aux yeux des enfants. Au détour d’une rivière. A la lisière d’une forêt. Au bout d’un chemin. Au pied d’un manège. Au quotidien.
Un père peut être là.

Dans l’aube naissante. Dans la nuit étoilée. Dans la salle d’attente. Dans le jardin enherbé. Dans les couloirs de l’hôpital. Dans la maison. Dans la voiture. Dans le train. Dans la vie.
Un père peut être là, encore.
Quand les parents se séparent faute de mieux.
Quand les enfants naviguent entre deux lieux.
La moitié du temps. Les semaines paires. Le temps d’après.

Un père peut n’être plus là.

Un père peut partir.
Pour son travail. A trois heures de route. Un jour d’été. Avant la rentrée.

Il est parti.
Et je n’en reviens pas.

Publié dans Air du temps, Parentalité

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